Ce n’est pas une Association, mais un espace de dialogue instauré par décision no 2018-002/ RP-BFA/CGBF-B/CGBF-A du 23 mars 2018. L’objectif est de poser les bases d’une communauté unie dans sa diversité, faciliter le partage d’informations entre les Consuls généraux et la communauté, dynamiser la concertation au niveau de chaque circonscription consulaire, donner des avis ou faire des recommandations sur des questions d’intérêt qui touchent la vie de la communauté et promouvoir le partenariat et l’harmonisation des approches et des outils de développement au profit de la communauté et du Burkina Faso.
En ouvrant la session inaugurale, le samedi 9 octobre 2021 à Abidjan, en présence des Consuls généraux d’Abidjan, de Bouaké, de Soubré et des différents leaders associatifs, des opérateurs économiques et des Représentants des partis politiques, SEM Mahamadou Zongo a confirmé sa soif pour la dynamisation et l’organisation des ressortissants burkinabè en Côte d’Ivoire. ‘’ Ce n’est pas notre nombre, mais notre organisation qui sera la base de notre force ‘’, a-t-il partagé à l’assemblée, à travers une Communication intitulée ‘’Notre force, c’est notre organisation’’.
Pour l’ambassadeur, les maux qui minent la communauté sont principalement, le fonctionnement informel des associations, la méconnaissance de leurs prérogatives entrainant un conflit de compétence avec l’ambassade, les consulats et les auxiliaires de l’administration (CSBE, Délégués Consulaires) tentative de se substituer aux autorités diplomatiques et consulaires, conflits et compétition dur le terrain entre association – cas du CNB-CI et l’UNB-CI à travers des chefs que chacun appelle chef central, dénomination tendancieuse (Union nationale, Conseil National, Haut Conseil.
Mahamadou Zongo et les consuls généraux ne se le cachent pas ; le miracle ne se fera pas d’un coup de baguette magique. ‘’ C’est un processus, un travail progressif et donc de longue haleine. Sans implication de la communauté tous les changements seront éphémères’’, préviendra l’ambassadeur.
Pour le Consul général Benjamin Nana, ‘’le CCC est un instrument sensé rapprocher davantage les filles et fils de la communauté. C’est un outil qui devrait nous permettre de regarder dans la même direction, celle de la fraternité, de l’unité et de la solidarité agissante’’. Le Consul a également eu pour tâche de présenter le cadre réglementaire des CCC. On retient par exemple que cet instrument dans chaque consulat sera présidé par le Consul général ou son représentant et constitué d’un agent du personnel diplomatique et consulaire qui sera d’office de 1er rapporteur, des représentants des Organisations de la Société Civile, d’associations faitières, des délégués au CSBE et des représentants des Délégués Consulaires, des représentants d’opérateurs économiques, des leaders et chefs communautaires et des personnes ressources.
Hormis ces exposés, les participants à cette session inaugurale ont pu librement échanger avec les autorités sur leurs préoccupations et attentes, dans un climat bon enfant. Les quelques écarts de langage ont été contenus avec sagesse, donnant à espérer véritablement que dans les relations autorités-communauté, une nouvelle dynamique venait d’être instaurée.
Diaspo24.info
Image en haut, l’Ambassadeur Mahamadou Zongo, avec à sa droite le Consul général Benjamin Nana et à sa gauche celui de Soubré M. Bazié
En bas, une vue de leaders, de chefs de communauté et de représentants de partis politiques
A l’extrême droite, le Consul général de Bouaké M. Bourema Ki