Sa réaction était attendue depuis ce qu’il convient d’appeler  » l’affaire Daouda Kaboré », du nom du leader de l’Association les Sans Voix, arrêté et écroué depuis le mois de février 2022 à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). SEM. Mahamadou Zongo, l’ambassadeur du Burkina Faso près la République de Côte d’Ivoire, n’a pas manqué, sur une question précise de Diaspo24.info à l’Assemblée Générale que le diplomate a, lui même, convoquée jeudi 21 avril 2022, de donner sa version sur cette question épineuse.  » La plainte contre Daouda Kaboré ce n’est pas qu’il a dénoncé la cherté de la Carte Consulaire ; s’il y’a quelqu’un que je devais convoquer, c’est bien Abdoulaye Wibga de la CABCI, ou alors Moussa Zallé du CAMJBCI, parce que ceux-ci nous ont en effet interpellés  », a tout de suite précisé SEM Zongo.

Avant d’enfoncer le clou.  » Daouda Kaboré a menacé de fermer les Consulats Généraux du Burkina Faso en Côte d’Ivoire. J’ai saisi les autorités ivoiriennes qui ont mis en œuvre ce que recommande la Convention de Vienne  », a davantage argumenté le diplomate.

Avant cette assertion, il a énuméré les péripéties dans lesquelles s’est illustré le leader placé sous mandat de dépôt, allant de 2017 au lendemain de l’avènement de la junte au pouvoir au Burkina Faso.

 » Un mensonge répété mille fois devient vérité », a commenté Monsieur Zongo, pour justifier le hola qu’il a mis en saisissant plus d’une fois et par plusieurs notes les autorités ivoiriennes.  » J’ai demandé à Daouda qu’il donne les preuves de ces graves accusations  ».

A entendre l’autorité diplomatique, l’une ou l’autre fois, ses services ont convoqué Daouda Kaboré pour l’entendre et lui passer certaines informations dont il ne disposait pas. Au terme des échanges, il a indique être rassuré, dès qu’il rejoint chez lui, il affirme que l’on a tenté de le corrompre.