- À LOUPE : Balema Denis BATIONO dit RASTA
Qu’on se détrompe, qu’on ne se méprenne pas, qu’on ne me méprenne pas, tout ce que l’esprit humain peut concevoir et croire, l’esprit humain peut le réaliser, avec ou sans une formation formelle. Balema Dénis BATIONO dit RASTA fait sienne cette maxime de psychologie et impressionne.
L’école est certes importante et utile dans le processus de réalisation de soi mais pas nécessairement.
Thomas Edison est considéré comme le plus grand scientifique de l’histoire dans le monde de l’invention avec seulement trois mois d’éducation scolaire formelle.
Henri Ford de l’industrie automobile Américaine a construit sa fortune en révolutionnant le secteur de celle-ci avec l’un des principes de la philosophie du succès qu’est le cerveau collectif (en s’associant à sa femme) sans grand niveau d’éducation scolaire et Bill Gates est l’une des plus grosses fortunes actuelles avec un niveau moyen d’éducation formelle.
Balema Dénis BATIONO dit RASTA, sans grand niveau d’éducation scolaire formelle s’est donné toutes les armes pour percer le secret de la loi du succès en faisant sien le premier principe de celle-ci : avoir un but clair et y croire en persévérant quoiqu’il arrive.
Son but c’est de réussir sa vie par diverses entreprises dans le domaine de la culture.
Musicien il s’est investi dans l’art mélodieux, comédien il a plané sur les planches du théâtre et mimé sur les plateaux de tournage du septième art, tantôt en acteur, tantôt en scénariste, tant en metteur en scène et tantôt en producteur.
Son premier film le mieux réussi en tant que réalisateur titré : » Vivre ou mourir » a même fait les grandes salles dont celle de l’institut français d’Abidjan.
En attendant le succès il ne baisse pas les bras malgré la précarité de la vie au quotidien. Avec souvent le ventre creux il rêve grand et beau dans la trame de réussite de sa vie basée sur sa foi ferme à l’atteinte de son but : réussir à tout prix.
Rasta multiplie donc les initiatives personnelles ( encore un autre principe de la philosophie du succès ) par l’organisation d’événements culturels dont le festival du tô, festival culinaire des mets africains, le festival Binon tour, festival culturel de danses traditionnelles, modernes et de foire commerciale dont l’édition de cette année se tient à Koumassi fin juillet 2021.
Teigneux et rebelle, il fonce sans crainte sur ses objectifs souvent au mépris de l’écoute des autres et des critiques constructives. il ne veut pas se laisser distraire par les découragement car il sait que tout ce que l’esprit de l’homme peut concevoir et croire, l’esprit de l’homme peut le réaliser et il veille comme de l’huile sur le feu.
Yamba KABRE (Diaspo24.info)
- À la loupe : François MANE
Qu’on se détrompe, qu’on ne se méprenne pas, qu’on ne me méprenne pas, François MANE est la boîte noire de mémoire politique de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire.
MANE François ou AMANI François par déformation phonétique par certains ( difficultés langagières Mooré obligent ) est un homme presque mystique au sein de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, mystique dans le sens de mystérieux, d’impénétrable, d’insaisissable.
François MANE c’est près d’un demi siècle de présence et d’expériences sur la scène politique burkinabè on Côte d’Ivoire.
D’ancien révolutionnaire (CDR) au secrétariat permanent du Congrès pour la Démocratie et le Progrès CDP en Côte d’Ivoire, François MANE a consacré toute sa vie à la politique, au détriment d’une vie de famille remplie, de loisirs personnels, de rêve professionnel et d’une aventure plaisante en terre ivoirienne.
Ses responsabilités politiques au sein de la diaspora commencent avec l’ODP/ MT, la reformulation du Front Populaire de Blaise COMPAORÉ issu de la rectification du CNR avec l’assassinat de Thomas SANKARA en 1987.
Militant très actif et très présent, il lui manque, cependant, la manne financière pour prendre la tête d’un parti politique, surtout à l’étranger. Néanmoins, très fin politicien, il sait toujours se négocier une très bonne place de prince à côté du roi. C’est ainsi qu’il se met volontiers au service de toutes les personnalités qui ont présidé aux destinées du parti fondé par l’ex Président du Faso dans toutes ses reformulations et réorganisation jusqu’à la monture actuelle de CDP dont il est le permanant, presqu’à vie
François MANE, c’est tout sauf un politicien versatile, il est convaincu, convaincant et fidèle de ses convictions politiques. Jamais il n’a surfé sur d’autres océans d’idéologie politique en dehors de celle tracée par le Prince de ZINIARE. Il n’a jamais manqué aussi d’arguments pour défendre la ligne politique, les choix stratégiques et la gouvernance des régimes menés par son parti politique face à n’importe quel interlocuteur ou adversaire idéologique.
Ses opinions sont fermes et tranchantes et il ne manque aucune occasion de l’exprimer en public. C’est d’ailleurs lui qui prend presque toujours la parole, en premier, lors des rencontres communautaires quand la question politique est à l’ordre du jour.
Il connaît presque parfaitement l’histoire de la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire et s’appuie toujours sur des faits réels pour fonder ses opinions. Il n’est pas bavard dans la rue mais avec un micro.
Bien qu’il ne manche pas ses mots, bien qu’il ne marchande pas ses convictions, bien qu’il ne capitule presque jamais, François MANE fait preuve d’une discipline exemplaire tel un samouraï dans ses approches contradictoires au sein de son parti et au sein de la communauté. Il ne rentre presque jamais en conflit avec quelqu’un, disons physiquement et publiquement même si certains prennent cela pour prétexte et nourrir des soupçons d’une gestion mystique des différents de cet dernier. Qu’à cela ne tienne, à la guerre comme à la guerre, chacun utilisé les armes qui lui garantissent une victoire sur l’adversaire. Blaguons et passions.
Bien qu’il excelle et dédie entièrement sa vie à la politique il se donne également le temps de participer à la vie communautaire au sein des associations dont le CNBCI du défunt Mamadou SALOGO.
MANE François est aussi des plus anciens délégués consulaires de la commune de COCODY, c’est à dire les auxiliaires du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan auprès de la communauté et des autorités ivoiriennes.
Homme politique à plein temps ou pas, François MANE respire politique dans toutes ses démarches. Il aime à le faire savoir à l’occasion et c’est tant mieux, puisque lui au-moins il ne fait jamais semblant concernant ses positions politiques, disons sa seule position politique, le CDP.
Il n’est peut-être pas le seul à détenir tous les secrets dans la gestion politique de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire mais il est l’un des plus fournis en stratégies et génie politique parmi tant d’autres.
On peut affirmer selon certaines opinions que François MANE est celui qui est prêt à mourir pour la politique, surtout pour son parti politique le CDP mais attention, n’essayez pas d’y contribuer au risque de le devancer dans les flammes de l’enfer de l’au-delà, vous mêmes. ….Juste pour rire.
Par Yamba KABRE.
Voir les statistiquesCouverture de la publication : 0J’aimeCommenter - À LA LOUPE : Saidou KOUDA Qu’on se détrompe, qu’on ne se méprenne pas, qu’on ne me méprenne pas, l’éducation, qu’elle soit scolaire, traditionnelle ou culturelle est l’unique outil pour la transformation qualitative de l’Homme, primitif, cruel, barbare et animal vers son humanisme bienveillant, aimant et compatissant.
Saidou KOUDA est l’un des meilleurs ouvriers de ce puissant outil de développement humain au sein de sa communauté.
Saidou KOUDA est fils d’un homme religieux originaire de Yako, capitale de la province du PASSORE au Burkina Faso, véritable grenier de personnalités politiques et économiques charismatiques du pays des hommes intègres dont le plus célèbre est celui là même qui a rebaptisé Burkina Faso, l’ancienne Haute Volta, le capitaine révolutionnaire Thomas Isidore Noël SANKARA.
L’enseignement est sa vocation première. Enseignant du primaire et directeur d’école dans la commune de Port Bouet, ses élèves font un sans faute avec un score de presque 100% de réussite au CEPE à chaque examen depuis plusieurs années.
L’éducation n’a plus de secret pour lui, qu’elle soit scolaire ou parentale, toute sa progéniture bénéficie de son extraordinaire capacité pédagogique de transmission de connaissances et de vertus.
Ses enfants excellent dans leurs parcours scolaires tout comme ses élèves dans ses différents établissements scolaires.Son apport à l’éducation nationale est immense et contribue à la chaîne de création de compétences et de valeurs dans l’écosystème éducatif de la Côte d’Ivoire.
De l’enseignement à la communication, il n’y’a qu’on pas qu’il a vite fait de franchir.
Saidou KOUDA c’est aussi le communicateur averti qui maîtrise aussi l’art du micro que celui de la craie.Excellent maître de cérémonie au sein de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, KOUDA Saidou est celui qui sait prendre efficacement la parole en public, sans arrogance ni extravagance inutiles. Avec un vocabulaire riche et une grammaire bien soignée il sait faire vivre une cérémonie en rythme et en intensité, qu’elle soit heureuse ou malheureuse, qu’elle soit solennelle ou informelle.
Des rencontres communautaires aux grandes rencontres au sommet de l’État avec le sommet de l’État en passant aux cérémonies de baptêmes, de mariages, de funérailles ou aux animations politiques, Saidou KOUDA fait toujours preuve d’une maîtrise de la préséance protocolaire, des anecdotes sages, de l’humour éducatif et des clins d’œil appropriés.
C’est surtout cela sa particularité, le clin d’œil bienveillant à toutes les personnalités de hauts rangs au citoyen lambda sans aprioris. Il sait saluer la présence de chaque personnalité et aucune présence ou arrivée ne réussit une discrétion à ses yeux, disons à son micro. Il sait rendre une cérémonie riche en couleurs et personne n’en ressort frustrée.
KOUDA Saidou c’est surtout l’homme social, il a été l’un des fondateurs de l’association des jeunes burkinabé de Port Bouet dont il fut président. Membre ou premier responsable de plusieurs regroupements associatifs dont l’association des ressortissants du PASSORE en Côte d’Ivoire, la FEDABCI, le CDC, le CNBCI etc. il a toujours été un membre actif et non passif, toujours prêt à mettre la main à la pâte, à faire des propositions pertinentes ou à donner des directives ou des conseils pour la bonne marche de la chose communautaire.
C’est également un homme politique décomplexé et très engagé. KOUDA Saidou est celui qui sait marquer la différence entre ses différents rôles dans la communauté, tel un alchimiste. Il ne confond pas la politique politicienne et sa vie communautaire, d’ailleurs il fait partie des rares burkinabé de la diaspora qui font moins ou pas du tout, de politique politicienne.
KOUDA Saidou c’est le militant politique engagé qui connait également sa place de citoyen qu’il marque un point d’honneur à honorer. Militant de l’ex majorité présidentielle CDP, il ne fait pas caprice pour animer des activités parrainées par les personnalités de la majorité présidentielle actuelle, le MPP. Ses interventions et commentaires sur l’actualité politique burkinabé sont toujours emprunts certes de détermination et de conviction mais aussi de réalisme, de courtoisie et de fraternité.
Jamais KOUDA Saidou ne défendra une position ou une opinion avec injures, animosité et mépris en dehors de ses arguments, forts bien structurés.
Il est toujours courtois et taquin avec ses adversaires politiques et prend du plaisir à écouter sagement autrui développer ses arguments sans nervosité.
L’homme est tout sauf un béni oui oui car il est très direct et percutant quand il le faut mais avec élégance et éloquence.
Ivoiro-burkinabè il se fait plutôt discret sur l’échiquier politique ivoirien et manque jamais l’occasion d’interpeller ses compatriotes à avoir une attitude responsable, courtoise et humble quand ils s’engagent sur ce terrain malgré leur droit car estime t-il : » tout le monde n’a pas la bonne compréhension des questions politiques et nationales, va surtout quand cela a trait à la communauté burkinabé. Beaucoup confondent patronyme et nationalité, militantisme et guérilla. Évitons donc d’exposer davantage nos compatriotes qui paient le lourd tribut à cause de ces amalgames, malheureusement.
L’éducation réussie est donc pour ainsi dire l’arme et la clé qu’il faut à un être humain pour transmettre des compétences et des valeurs avec efficacité, servir sa communauté avec altruisme et dévouement, communiquer avec art sans agressivité ni arrogance et faire la politique autrement sans haine ni rengaine.
KOUDA Saidou l’a bien réussi, de fort belle manière, pour lui et pour ses semblables, et il faut le lui reconnaître.
Par Yamba KABRE.
Voir les statistiquesCouverture de la publication : 0Alimoued Ouedraogo
- A la LOUPE : Mamadi Billa Qu’on se détrompe, qu’on ne se méprenne pas, qu’on ne me méprenne pas ! Se mettre au service de sa communauté est un sacerdoce souvent exercé au prix de sa vie. Et Billa Hamed en est une preuve tangible au sein de la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.Être « humain » c’est faire preuve d’empathie par la manifestation de la bienveillance et de la compassion à l’égard d’autrui dans la communauté.C’est tout le mérite de l’homme civilisé qui renie sa nature animale barbare, cruelle, violente et égoïste pour se conformer à la vertu morale, aux valeurs et aux principes de son « néohumanisme »par sa conscience..Sans être négationniste, la communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire est l’une des communautés étrangères la plus difficile voire difficile, pour ne pas dire le mot qui fâche.Billa Hamed pourrait en témoigner de son vivant dans son état de rescapé miraculeux d’une attaque cardiovasculaire.Jeune résident du Plateau, la commune la plus moderne et le centre des affaires d’Abidjan, il fait partie de nos aînés qui nous ont inspiré plus tard à créér l’Association des Jeunes Burkinabè du Plateau (AJBP) dont je fus le Président fondateur.Fils de parents modestes dont le père fut l’un des premiers vigiles de la société d’État Ageroute au plateau, Hamed Billa s’est très vite mis dans les affaires, après les études et menait bien ses affaires dans la distribution de produits alimentaires puis dans la boulangerie moderne avec succès.Patriote Burkinabè et fier de l’être, il fait partie de ceux qui disent qu’on ne jette pas une pierre à son village, bien qu’il soit bénéficiaire de la double nationalité ivoirienne et Burkinabè.Par son statut social qui le met à l’abri du besoin, il a décidé de pousser son humanisme à sa véritable expression sociale au sein de sa communauté.Se trouvant dans la période de mutation de la jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire qui avait pour ambition de renverser la chaîne des valeurs d’une époque des parents vigiles, boys, cuisiniers et ouvriers en une époque de jeunes cadres dynamiques et éveillés, il décide de s’investir dans l’organisation de celle-ci, souhaitée par les autorités diplomatiques d’alors mais mal lui en pris de vouloir bousculer l’ordre préétabli du precaré des mossis, lui le bissa dont le groupe ethnique était mal vu et préjugé.Malgré son volontarisme et son patriotisme il se heurte à un mur de préjugés et de calomnies infranchissable.Il finira par baisser les bras et reculer pour mieux sauter. El il bondit tellement haut en esprit qu’il eut l’idée de créer sa propre association avec un nom tout aussi révélateur que provocateur de « Réveil Club » de la diaspora, comme pour sonner la fin du sommeil mais aussi le début de la révolte.Ne se rebelle pas qui veut mais qui peut et il se donnera aussi les armes et les moyens de son réveil et de sa révolte.Amoureux de la culture et du sport, il organise son association pour être aussi présente en Côte d’Ivoire qu’au Burkina Faso, des voyages d’études, des visites touristiques et culturelles, des convois de supporters aux étalons, l’équipe nationale senior de football du Burkina Faso et bien d’autres activités sont leurs quotidiens avec un secrétaire général bien muticuleux et rigoureux en la personne de SANFO.Tout semble aller comme sur des roulettes, l’œuvre est admirée de partout mais le mauvais oeil ne veut pas s’avérer vaincu. Des menaces à peine voilées et des défis mortels sont lancés ça et là mais le président fondateur du réveil semble ne rien craindre, puisqu’il est croyant pieux qui remplit ses devoirs religieux, ou a peut-être aussi son talisman en dessous du tapis des cinq prières quotidiennes ou encore comme le nom de son association l’indique, tel un Bouddha il a atteint l’éveil.Mais hélas ! ni son assurance naïve, ni sa foi au tout puissant encore moins le pouvoir miraculeux d’un talisman pas plus que l’éveil bouddhique n’ont pas pu éviter le drame qui le guettait à travers une attaque cardiovasculaire qui lui a valu des semaines de coma à la clinique de la BCEAO à Abidjan.Sauvé par le gong d’une expertise médicale avérée et des médecins expérimentés et dévoués il sort vivant avec une facture très très salée et des séquelles à vie.Aujourd’hui abandonné à lui et à son propre sort il puise dans les économies pour faire face à ses soins et à sa pitance pendant que ses entreprises sont privés de son dynamisme et de sa clairvoyance pour se développer.Malgré cela l’homme continue de braver son handicap physique et vocale pour être présent aux rendez-vous de sa communauté, toujours avec le même amour, sans haine ni rangaine.L’homme a beau voulu fuir sa propre nature primitive sauvage pour vivre un humanisme civilisé au profit de sa communauté il est toujours rattrapé par la nature primitive féroce, cruelle, violente et barbare de ceux qui refusent la mutation.Et comme on le dit l’homme reste toujours un homme pour l’homme, c’est à dire un loup pour l’homme.Doit-on pour autant demeurer dans sa nature primitive et exceller en véritable Loup ? Non. loin s’en faut, l’homme doit pouvoir assumer sa transformation vers son humanité et son humanisme en se démarquant des loups car c’est bien pour cela qu’il a été doté d’une intelligence et d’une conscience : Conduire à sa transformation humaine pour dominer sur les animaux et le monde. C’est ça la force la plus élevée dans l’univers et non la barbarie sauvage.Par Kabre YambaVoir les statistiquesCouverture de la publication : 0J’aimeCommenter
- Une rupture collective Dimanche pour des Transporteurs du Faso, le Consul invité
C’est un sens de partage ingénieux et original. En ce saint mois du Ramadan, mois de pénitence, de prière et de partage, Hamed Savadogo, le Président de la Jeunesse du Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire a décidé de poser un acte de charité et de solidarité en direction des Chauffeurs et Transporteurs en posture d’attente auprès de leurs remorques et camions à la zone portuaire d’Abidjan. Cet acte de charité, c’est une rupture collective du jeûne à leur intention que le leader organise le dimanche 26 mai 2019.
Ce sera à partir de 16h30 mn au Parking du Port, au quartier Inno, à quelques mètres de la Représentation à Abidjan de la Chambre du Commerce du Burkina Faso.
Le jeune leader a conscience que ce monde auquel il invite à cette rupture collective passe des jours voire des semaines à ce parking, loin de sa famille restée au Faso. La rupture collective pour ceux-ci est un acte de solidarité et une pensée cette faitière dont il apprécie le labeur et a conscience des désagréments.
Hamed Savadogo, a tenu à porter ce jour, l’information au Consul général du Burkina Faso à Abidjan SEM Nana Benjamin qui, du reste attaché au bien-être et à la vie de ses compatriotes, a visiblement apprécié la justesse et la noblesse de l’initiative et compte, sans un empêchement de dernière minute, y prendre effectivement part. Dimanche à 16h30.
Diaspo24.info
- 3000 BACHELIERS BURKINABE EN CI
L’Ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire a reçu, pour la rentrée universitaire 2017-2018, les dossiers d’inscriptions dans les universités publiques du Burkina plus de 3000 demandes provenant d’élèves burkinabè ayant obtenu leurs baccalauréats dans les lycées et collèges ivoiriens.
En effet, du 28 août au 11 septembre 2017, ils étaient trois mille cent trente cinq (3135) nouveaux bacheliers burkinabè qui ont déposé leurs dossiers d’inscription dans l’une des universités publiques du Burkina.
Au terme de cette opération qui a mobilisé les personnels de l’Ambassade et des Consulats généraux du Burkina à Abidjan et Bouaké ainsi que le Consulat honoraire de Soubré, SEM. Mahamadou ZONGO, Ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire, a indiqué avoir reçu, à la date de clôture, 3135 dossiers répartis ainsi qu’il suit : 1523 dossiers à l’université Joseph KI-ZERBO Ouaga 1 ; 978 dossiers à l’université Ouaga 2 ; 464 dossiers à l’université de Koudougou Norbert ZONGO et 170 dossiers à l’université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso.L’Ambassadeur ZONGO note une croissance par rapport au chiffre de l’année précédente. « Il y a une hausse bien visible du nombre des postulants par rapport à l’année passée. En effet, de 2180 postulants en 2016-2017, ils sont à 3135 à avoir déposé leurs dossiers par le canal de l’Ambassade pour une inscription dans une des universités publiques du Burkina Faso. Nous avons noté une évolution de plus 44,22%. »
A la question de savoir quelles ont été les difficultés rencontrées lors de cette opération, le diplomate retient entre autres, les difficultés liées à l’orientation des bacheliers de séries techniques (G, F ; H…) ; les cas des dossiers incomplets liés à l’absence d’extraits de naissance et de cartes d’identité consulaires ; la non-maitrise par les parents et les postulants du mécanisme de choix des filières ; le non-respect des délais de dépôts ; la difficulté de la diffusion de l’information dans les différentes zones.Comme conseils ou suggestions à l’endroit l’adresse des futurs étudiants et à leurs parents en vue d’amélioration, l’Ambassadeur leur recommande l’établissement par avance des extraits de naissance et pour les postulants à une bourse nationale, l’établissement des certificats de nationalité burkinabè, des cartes d’identité consulaires, des carnets de famille et des attestations de revenu.
L’Ambassadeur leur demande de toujours aller à la source pour avoir les bonnes informations sur les universités publiques, les filières d’orientation, les différents tests ou concours d’entrée en première année en consultant régulièrement les sites Webs des universités publiques et des Ambassades, et enfin, de respecter les périodes de dépôt des dossiers d’orientation.En guise de conclusion, l’Ambassadeur Mahamadou ZONGO a saisi cette opportunité pour souhaiter une très bonne année académique à tous les étudiants. Aux agents récepteurs des dossiers et aux autorités consulaires, il a exprimé sa satisfaction pour le travail bien fait.
Service Presse et Relations publiques
Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire